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Certains enfants de la Seconde Guerre mondiale, descendants de soldats allemands ou américains, ont grandi avec une vérité familiale cachée. Une vérité que, avec le temps, certains ont réussi à découvrir.
Dans la petite commune de Raynans, dans le Doubs, Michel Frett, 79 ans, est connu sous le surnom de “l’Américain”. Dans son "musée" personnel de souvenirs de guerre, il conserve les vestiges de l’histoire de son père, un soldat américain. L’histoire remonte à l’été 1944, son père, Bill Benson, fait partie des troupes américaines qui ont débarqué en Provence. Parti au bout de trois semaines, il laisse derrière lui une Gabrielle enceinte.
Michel a passé toute sa vie à chercher son père, l’obsession de cette recherche ne l’a jamais quitté. C’est en 2009, grâce à une journaliste qui publie son histoire, que le puzzle de son passé commence à se reconstituer. Un an plus tard, Michel rencontre pour la première fois son père à l’âge de 65 ans.
Chantal Le Quentrec est une des nombreuses "filles de boche". Bien qu’elle ait toujours su que l’homme qu’elle appelait papa n’était pas son père biologique, elle a gardé le secret jusqu’à ce que sa mère sur son lit de mort lui avoue la vérité. Après de nombreuses années, elle a démarré sa quête personnelle pour retrouver son père. Elle est aujourd’hui la présidente de l’association Cœurs sans Frontières qui aide des personnes dans leur recherche de leurs racines.
Comme ces deux exemples, nombreux sont ceux qui, suite à l’anniversaire du D-Day, se retrouvent confrontés aux secrets de leur arbre généalogique. Huberte Bazin, William Falguière, et Paul Marais ont découvert et assumé leurs racines cachées. Chaque histoire est un témoignage émouvant et palpable de l’impact durable de la guerre et des conséquences des secrets de famille.
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