Suivant une invitation à discuter de l’évolution du salaire des fonctionnaires, les syndicats ont quitté la réunion anticipée sans lancer les discussions. Ce jeudi, le ministère de la Transformation et de la Fonction publique a été l’hôte de sept des huit organisations syndicales des fonctionnaires publics. Cependant, la réunion a pris une tournure inattendue lorsque les syndicats ont menacé de partir avant l’ouverture des discussions, reflétant une vive insatisfaction au sein de la fonction publique.
La raison principale de cette décision radicale était un rapport qui avait été distribué aux syndicats plus tôt dans la semaine. Le rapport présentait une analyse de l’évolution des salaires des fonctionnaires au cours de la dernière décennie. Selon le ministère, les résultats du rapport indiquent une augmentation du fardeau salarial des fonctionnaires publics, un point de discorde majeur pour les syndicats. Pour ajouter au stade d’insatisfaction, aucune augmentation salariale n’est prévue pour l’année 2024 malgré des augmentations successives en 2022 et 2023.
Alors que les syndicats montraient leur mécontentement, le ministère regrettait leur réticence à s’engager dans le dialogue. Le ministère de la Fonction publique a déclaré regretter l’absence de discussions, d’autant plus que les préparatifs d’un projet de loi de réforme sont en cours. Cette décision des syndicats pourrait compliquer les processus de négociation à l’avenir.
Pour les syndicats, le concept de négociations annuelles et pluriannuelles sur les salaires est positif, mais l’absence de revalorisations salariales pour 2024 est difficile à accepter. Cette absence d’augmentation salariale, ainsi que le sentiment traditionnel dans les syndicats que la rémunération n’a pas évolué proportionnellement aux pressions du travail, ont contribué à la chute du moral des fonctionnaires.
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