À peine la lutte pour l’acquisition d’Atos est-elle commencée qu’une nette division est apparue entre les parties prenantes. Atos a annoncé retenir trois propositions ce lundi. Signalons que l’offre de Bain Capital a été mise de côté. D’un côté, nous retrouvons les créanciers dont la vision se rapproche davantage de celle de David Layani, actuellement premier actionnaire d’Atos. A l’opposé, l’approche radicale de l’homme d’affaires tchèque, Daniel Kretinsky, laquelle pourrait finalement profiter à Bain Capital, dépitée d’être écartée.
Une ligne claire sépare ces deux camps. En son centre, deux questions cruciales : Combien de dettes annuler et est-il justifié ou non de diviser Atos ? La proposition de reprise de Kretinsky est jugée radicale car elle implique non seulement de rayer une dette massive de plus de 4 milliards d’euros, mais aussi d’envisager une éventuelle division d’Atos. Ces deux options sont pour le moment rédhibitoires pour certains créanciers.
En revanche, la proposition de David Layani, première actionnaire d’Atos, semble correspondre davantage aux attentes des créanciers. Il faudra du temps pour que ces conflits d’intérêts se résolvent, cependant une chose est sûr : l’avenir d’Atos promet d’être loin d’être ennuyeux.
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