La section de l’autoroute A13 entre le boulevard périphérique parisien et l’A86, initialement fermée le jeudi 18 avril en raison de problèmes de sécurité dus à des mouvements de terrain, ne devrait pas rouvrir avant le 1er mai, selon le dernier communiqué de la préfecture des Hauts-de-Seine. Le communiqué précise que "la réouverture de l’A13 à la circulation pourrait intervenir à partir du mercredi 1er mai", si les travaux nécessaires sont accomplis à temps.
Patrice Vergriete, le ministre chargé des Transports, a demandé aux Franciliens d’être patients, reconnaissant que cette situation imposait "un effort" qui ne "pourra pas être fait sur la durée". Cette section de l’autoroute, largement utilisée à l’Ouest de Paris, a été fermée suite à l’observation, lors d’une fermeture planifiée pour des travaux, d’une fissure transversale de l’A13 dans la zone de Saint-Cloud.
Valérie Pécresse, la présidente du Conseil régional d’Île-de-France, a plaidé pour « la gratuité de l’A14 », une route alternative certes payante, mais qui pourrait "garantir l’accès à Paris pour tous durant les travaux". C’est une option qui, selon Vergriete, fait partie des solutions étudiées, même si cette solution n’offre pas de solution à l’augmentation du trafic.
L’A13 relie Paris à Caen en passant par le Sud de Rouen et dessert une bonne partie du département des Yvelines. Elle est exploitée par la société privée Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France), à l’exception du tronçon entre Paris et Orgeval (Yvelines), qui est sous la gestion de l’Etat français, représenté par la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif).
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