Alors que les festivités de fin d’année marquent généralement une période de dépenses, elles coïncident aussi avec le moment où les épargnants récoltent les fruits de leurs économies. Au 1er janvier, les banques créditent les intérêts des livrets réglementés tels que le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), le Livret d’Épargne Populaire (LEP), mais aussi le Plan d’Épargne Logement (PEL) et le Compte Épargne Logement (CEL).
En 2024, le Livret A et le LDDS ont maintenu un taux d’intérêt stable de 3%. À ce rythme, un dépôt de 1 000 euros rapporte 30 euros d’intérêts annuels. Pour les épargnants ayant atteint le plafond de 22 950 euros, les gains s’élèvent à 688,5 euros. Fait intéressant, ces intérêts se capitalisent, renforçant encore le potentiel de gain pour l’année suivante, et ce, même si l’on a déjà atteint le plafond des versements.
Le LEP a connu plusieurs réajustements au cours de l’année, avec des taux passant de 6% en janvier à 4% en août. C’est toujours le produit d’épargne garanti le plus performant. Un capital de 10 000 euros déposé au plafond pourrait ainsi rapporter 472,94 euros d’intérêts sur l’année. La structure de taux différents selon les quinzaines rend ce placement encore plus attractif pour ceux qui cherchent à maximiser leurs gains au fil des mois.
Le PEL et le CEL subissent la flat tax de 30%, ce qui réduit leur rendement effectif respectivement à 1,58% et 1,4%. Ainsi, un PEL avec un dépôt maximum de 61 200 euros ne génère que 966,96 euros d’intérêts nets. Pour le CEL, le rendement plafonne à 214,2 euros pour un dépôt maximum de 15 300 euros. Ces placements restent néanmoins des options valides pour ceux qui cherchent à diversifier leurs stratégies d’épargne.
Avec un contexte économique encourageant une meilleure gestion de l’épargne, les fonds non rémunérés sur les comptes courants diminuent. Après une hausse des soldes liée à la crise sanitaire et à une période de taux bas, le transfert vers des placements rémunérateurs comme le Livret A semble une solution de bon sens, poussant le montant moyen détenu par foyer à reculer à 14 873 euros en octobre 2024.
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