L’annonce a provoqué un sentiment de soulagement général au sein des cercles dirigeants vendredi après-midi : contrairement aux préoccupations grandissantes de nombreux analystes, la dette française a une fois de plus évité une dégradation de son rating par les agences de notation. Plus tard, Moody’s a confirmé le maintien de la note souveraine de la France à "Aa2" avec une perspective stable. De même, l’agence Fitch a laissé inchangée la note de la France, maintenue au niveau "AA-" également avec une perspective stable.
Mais la réalité est que malgré l’approbation momentanée des agences de notation Moody’s et Fitch, la situation économique de la France reste préoccupante. Avec un déficit budgétaire de plus de 5 % et une dette d’environ 110 % du PIB, la France se trouve en effet face à une véritable crise budgétaire. Cette situation intervient à un moment crucial : à quelques semaines des élections européennes. Une dégradation aurait porté un coup sérieux à l’ensemble du bilan économique du pays et compliqué davantage la tâche déjà défiante de sa tête de liste, Valérie Hayer.
"Cette décision doit nous amener à redoubler d’efforts pour remettre de l’ordre dans nos finances publiques et atteindre l’objectif fixé par le président de la République : un déficit de moins de 3 % en 2027" a réagi un porte-parole du gouvernement. Le défi financier persistant en France mérite une attention soutenue et une action vigoureuse pour le relever. Il est crucial de reconnaître que le soulagement de vendredi est de courte durée et qu’il ne saurait masquer la réalité économique du pays.
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