Le chômage en France est une préoccupation majeure tant pour les citoyens que pour le gouvernement. Bien que des efforts constants soient déployés pour diminuer le taux de chômage, les chiffres montrent une stagnation, voire une légère hausse, sans véritable amélioration significative.
France Travail, l’organisme qui a succédé à Pôle Emploi, salue une légère baisse de 0,2% du nombre total de demandeurs d’emploi au deuxième trimestre 2024 par rapport au premier. Cependant, sur une année complète, le nombre de chômeurs a augmenté de 0,8%. Et les jeunes sont les plus touchés par cette hausse entre le deuxième trimestre 2023 et le deuxième trimestre 2024.
Au deuxième trimestre 2024, la France comptait 5 389 000 demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, répartis en trois principales catégories : A, B et C. Par ailleurs, 720 800 personnes étaient inscrites dans les catégories D et E, celles non immédiatement disponibles et celles pourvues d’un emploi. Le nombre d’inscrits en catégorie D a diminué de 1,5%, et celui en catégorie E de 0,5%.
Les moins de 25 ans et les plus de 50 ans sont particulièrement touchés par le chômage, malgré les mesures spécifiques visant à améliorer leur insertion professionnelle. Les femmes, bien que moins touchées en nombre absolu, rencontrent des difficultés spécifiques liées à la précarité de l’emploi et aux inégalités salariales persistantes.
France Travail précise que le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a diminué de 1% pour les moins de 25 ans, mais a augmenté de 3,4% sur un an, une hausse largement supérieure à la moyenne tous âges confondus. Cela souligne encore plus l’urgence de traiter cette problématique.
France Travail a également dévoilé une hausse du nombre de chômeurs bénéficiant de l’indemnisation de l’Assurance chômage. « Au premier trimestre 2024, en France métropolitaine, 2 904 400 personnes inscrites à France Travail sont indemnisées au titre du chômage. Ce nombre augmente de 1,0% ce trimestre et de 3,5% sur un an », explique l’organisme.
Une grande majorité des entreprises ne se positionnent plus sur le long terme avec les salariés qu’elles recrutent. Le candidat idéal doit savoir tout faire dès son embauche. Cette approche empêche l’évolution et la fidélisation des employés, notamment des jeunes diplômés et des plus de 50 ans qui disposent pourtant d’une précieuse expérience.
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