Alors que le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé entendre que les taux pourraient rester élevés plus longtemps que prévu, une aggravation de l’inflation est à l’horizon.
Entre-temps, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré à Washington que la BCE était "dépendante des données mais pas de la Fed". La stratégie concernant les baisses de taux de la BCE s’appuie sur les données macroéconomiques, et non sur les actions de la Fed.
Lagarde, sans s’engager sur une date spécifique, a indiqué une désinflation progressive en zone euro. Elle observe la situation de près avant une potentielle première baisse des taux en juin.
L’un des défis majeurs pour l’Europe est la dette des Etats. Les pays du continent, dirigés par une multitude de responsables financiers, peuvent difficilement faire face à des taux d’intérêts élevés sur le long terme sans risquer une crise de solvabilité.
Lagarde met l’accent sur la confiance dans le processus en cours. Si la situation évolue comme prévu et qu’aucun choc majeur ne se présente, le moment de modérer la politique monétaire restrictive pourrait arriver.
L’éventualité d’une escalade des tensions entre Israël et l’Iran pourrait compliquer le scénario. Un choc géopolitique de cette nature pourrait entraver l’ajustement de la politique monétaire.
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