En quelques années seulement, des marques étrangères de "l’ultra fast fashion" comme AliExpress, Shein, et le petit nouveau, Temu, ont envahi le marché français. Cependant, leur empreinte écologique inquiète. Pour endiguer ce phénomène, la France envisage de nouvelles initiatives législatives.
Le jeudi 14 mars, l’Assemblée nationale a adopté des mesures visant à réduire l’impact de la "fast fashion". Cela comprend une interdiction de la publicité pour les vêtements bon marché de marques étrangères comme Shein ou Temu. Les géants chinois du e-commerce ont fait l’objet d’un nombre croissant de critiques, sur la qualité de leurs produits, jugée potentiellement dangereuse pour l’environnement et les consommateurs.
Les yeux sont désormais rivés sur le coût écologique de ces pratiques. La distribution massive de ces produits a des conséquences délétères pour la planète. Les députés d’Horizon ont déposé une proposition de loi visant à instaurer une surtaxe sur tout achat réalisé sur des sites de vente en ligne qui multiplient les nouvelles offres de manière excessive.
Certaines voix s’élèvent pour restreindre la promotion par les influenceurs de marques de fast-fashion telles que Shein et Temu. Ce changement devrait réduire considérablement le nombre de publicités faisant la promotion de la fast-fashion sur les réseaux sociaux tels que TikTok.
Alors que certains voient ces mesures comme nécessaires pour protéger l’environnement, d’autres estiment que ces initiatives constituent une nouvelle forme de contrôle de l’Etat. L’enjeu est à la fois économique et environnemental, et le débat promet d’être animé.
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