La lutte pour prendre le dessus dans la dynamique d’Atos commence à s’accentuer alors que les alignements et alliances se mettent en place. Atos a récemment confirmé qu’il avait retenu trois des quatre propositions d’investissement reçues, excluant celle de Bain Capital.
David Layani, le premier actionnaire d’Atos, semble avoir le soutien des créanciers, qui préfèrent manifestement son offre à celle du homme d’affaire tchèque, Daniel Kretinsky. Par ailleurs, Bain Capital malgré son éviction pourrait profiter indirectement de l’offre de Kretinsky.
L’offre de Daniel Kretinsky est audacieuse et radicale, exigeant une réduction de la dette de plus de 4 milliards d’euros. De plus, il envisage une éventuelle scission du segment digital d’Atos, qui est une "ligne rouge" pour certains créanciers. La question du potentiel effacement de la dette et la division d’Atos sont des points de désaccord majeurs entre les deux camps.
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