Presque un an après le scandale de corruption qui a touché Altice, l’agitation autour de la nécessité du désendettement reste au cœur des préoccupations de l’entreprise. Malgré la vente récente de sa division médias à CMA CGM, la lourde dette de 24 milliards d’euros de l’entreprise n’est pas significativement allégée.
Patrick Drahi, qui avait engagé sa parole pour réduire la dette de près de 6 milliards d’euros, est toujours sous pression. L’empire de l’homme d’affaires qui s’étend de l’Europe aux Etats-Unis est lourdement endetté, à hauteur d’une cinquantaine de milliards d’euros. Naïvement optimiste face à ce défi, il avait promis d’examiner des cessions multiples, tout en étant réticent à l’idée d’une précipitation dans les ventes.
Il y a un an, Altice avait commencé par vendre des actifs trop « petits » pour réaliser un désendettement digne de ce nom. Aujourd’hui, le secteur est en attente de la cession de Meo au Portugal et de XPFibre. La vente de ces actifs permettra-t-elle une réduction significative de la dette ? Seul l’avenir le dira.
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