Les propos de Jordan Bardella, précurseurs de l’avance de la campagne électorale, laissent entrevoir un futur sombre pour les finances publiques. En effet, le leader du RN suggère que les engagements financiers promis lors de la campagne de Marine Le Pen ne seront probablement pas réalisés dans leur intégralité, du fait de contraintes financières. Bardella a même évoqué sur BFMTV vendredi que la situation financière peut être plus précaire qu’elle ne semble actuellement.
Bardella n’a pas présenté de nouvelles recettes ou économies, mais a reporté plusieurs engagements à une date indéterminée. Ces engagements comprennent l’exonération d’impôts pour les moins de 30 ans et la réduction des charges sur les augmentations de salaires. Les détails concernant la réduction de l’âge de la retraite à 60 ans, une promesse historique de Marine Le Pen, restent flous.
Bien que les promesses phares semblent s’estomper, le parti n’a pas renoncé à des mesures coûteuses. En cas de victoire aux élections législatives, le parti envisage de réduire la TVA sur les carburants et d’autres produits. Cette mesure est présentée comme un moyen de soutenir le pouvoir d’achat des plus défavorisés.
Cependant, la mise en œuvre de cette mesure suppose un accord avec d’autres États membres de l’UE ou une dérogation temporaire de la Commission européenne, un scénario qui semble peu probable. Ainsi, une telle décision pourrait entraîner des sanctions pour le pays.
La question du financement de ces mesures reste en suspens. Malgré une réduction des dépenses envisagées, l’impact de la politique du RN sur les finances publiques risque d’être significatif. Le parti compte sur des gains incertains grâce à la lutte contre la fraude et propose de réduire les dépenses liées à l’immigration.
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