En pleine restructuration financière, Atos voit une nouvelle force intervenir : l’État français. Selon Bercy, l’État est désormais un actionnaire des actifs stratégiquement importants de cette entreprise informatique renommée, à savoir les supercalculateurs essentiels à la simulation des essais de dissuasion nucléaire, un héritage de Bull.
Cette intervention marque une "première étape", selon le ministère de l’économie, qui n’écarte pas une reprise nationale plus large dans le future. Cette évolution survient alors que la dilution des actionnaires actuels et l’entrée de nouveaux créanciers au capital d’Atos alimentent un bras de fer en cours. Face à cette situation, l’État français renforce son droit de regard sur les investissements pertinents grâce à une action de préférence.
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