L’intelligence artificielle (IA) ne cesse de confirmer son impact massif sur la bourse. Elle évoque la frénésie internet d’il y a un quart de siècle, mais avec une différence majeure : les entreprises IA sont largement profitables. C’est pourquoi les investisseurs se jettent ardemment sur ces valeurs. Ceux qui crient à la bulle sont considérés plus comme des perdants que des visionnaires... Pour le moment.
Malgré une semaine mitigée pour les marchés actions, les places boursières riches en valeurs tech se sont une fois de plus démarquées. Aux Etats-Unis, alors que le Dow Jones stagnait, le Nasdaq 100 gagnait encore 2%. Une divergence également observée en Europe entre un DAX en ascension et un CAC40 ou FTSE 100 en légère baisse. L’acteur phare de cette tendance est la firme Nvidia, dont la capitalisation a franchi le cap des 2000 milliards de dollars grâce à une progression de 4%. Parmi les autres gagnants de cette ruée vers l’IA, citons Super Micro Computer, qui a opéré une transformation spectaculaire d’obscur revendeur de matériel informatique à fournisseur majeur d’équipements optimisés pour l’IA, et va faire son entrée dans le S&P500.
La semaine est riche en événements macroéconomiques. Le 14e Congrès national du peuple chinois s’ouvre à Pékin, avec beaucoup de spéculation sur d’éventuelles mesures choc pour relancer l’économie chinoise. Les décisions de la Banque Centrale Européenne sur ses taux, attendues jeudi, seront également scrutées.
Les investisseurs peinent à avoir une vision globale des impacts de l’intelligence artificielle sur les sociétés cotées. Cependant, ils sont convaincus que des acteurs majeurs comme le fabricant de cartes graphiques Nvidia seront les grands gagnants. Pour les boursiers, ne pas investir dans de telles firmes serait une erreur stratégique. Comme l’affirme un proverbe populaire de la Bourse Tokyo version 2023/2024, "si tu n’as pas de Nvidia, tu as raté ta vie boursière".
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