Le leader mondial du luxe, LVMH, a connu une croissance ralentie lors des trois premiers mois de l’année, avec des revenus plus bas que prévu. Cependant, sa division mode et maroquinerie a montré des signes de résilience en Chine et aux États-Unis. L’action de la société a connu une hausse notable ce mercredi. Selon Deutsche Bank, le premier trimestre de LVMH a été "faible en termes absolus mais robuste en termes relatifs".
Le chiffre d’affaires de LVMH a été de 20,69 milliards d’euros, soit moins que les prévisions de 21,114 milliards d’euros estimées par la Royal Bank of Canada. Cependant, LVMH a conseauté ses ventes augmenter de 3% sur un an en termes organiques, conformément aux prévisions consensuelles. "Après 17% l’année dernière, c’est vraiment pas mal du tout. On n’est pas mécontents", a déclaré Jean-Jacques Guiony, le directeur financier, à l’intention des agences de presse.
La division mode et maroquinerie de LVMH, qui compte pour la moitié de ses revenus, a affiché une croissance de 2%, légèrement inférieure aux attentes de 3% selon Stifel. Cependant, LVMH voit ses ventes résister en Europe avec une augmentation de 2% et aux États-Unis avec également une augmentation de 2% de ses revenus.
Les investisseurs peuvent se rassurer grâce à la performance de LVMH à la lumière des publications décevantes de Kering et Burberry. LVMH devrait reprendre de la vitesse en seconde partie de l’année. "Les perspectives d’une ré-accélération graduelle de la croissance dans le secteur de la mode et de la maroquinerie, pourraient améliorer le sentiment des investisseurs", déclare Stifel.
En fin de compte, les résultats de LVMH contiennent suffisamment de points positifs pour entraîner une progression de son action, en hausse de 3,9% ce mercredi. Le titre est de loin le plus performant du CAC 40.
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