Le Crédit Commercial de France (CCF), ex-réseau de la banque de détail HSBC en France, a annoncé un plan ambitieux visant à réorganiser ses activités d’ici 2026. Contrôlé par le fonds américain Cerberus, le CCF prévoit la suppression de 1400 postes sur un effectif total de 3900 salariés, réduit ainsi son personnel à 2500 employés.
Dans le cadre de cette restructuration, la banque a également décidé de fermer 84 de ses 235 agences. Ce plan de transformation, annoncé lors d’une réunion avec les syndicats, s’inscrit dans un effort pour retrouver « le chemin d’une croissance durable », selon le communiqué de l’institution bancaire. La liste des agences concernées par ces fermetures n’a pas été dévoilée, bien que plusieurs se situent dans le Nord et le Pas-de-Calais, notamment à Lille et Tourcoing.
Selon Bruno Ronsin, élu CFTC, la réaction parmi les employés est celle de la sidération face à l’ampleur des mesures annoncées. Les syndicats sont désormais engagés dans un processus de négociations qui devraient s’étendre jusqu’au milieu de l’année prochaine. Pendant ce temps, les employés restants devront naviguer une « phase de transition très difficile », alors que la direction s’efforce de maintenir le même niveau de produit net bancaire jusqu’en 2027.
Ressuscité début 2024 par My Money Group (MMG), le CCF ambitionne sous la direction de Niccolò Ubertalli de se transformer en une banque « française patrimoniale et à taille humaine ». Cette vision cible avant tout une clientèle professionnelle, notamment les libéraux et indépendants tels que les avocats ou les médecins, possédant au moins 50 000 euros d’avoirs.
En conclusion, malgré les douloureuses répercussions au niveau de l’emploi, ce plan de transformation du Crédit Commercial de France s’inscrit dans un effort pour repositionner la banque dans un contexte économique et financier en constante évolution. Reste à savoir si ces mesures aboutiront à une réussite durable pour l’institution.
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