Dans le but de limiter le gouffre budgétaire, le gouvernement tricolore a déterminé un programme d’austérité. Une première action de 10 milliards d’euros d’économies a été révélée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Ce plan sera accompagné par d’autres restrictions budgétaires touchant la Sécurité sociale et les collectivités locales.
Malgré ces mesures, le ministre économique admet que le but initial ne sera pas atteint. En effet, Le Maire concède que le déficit public français sera « nettement supérieur aux 4,9% » en 2023, mettant en cause « une diminution des recettes fiscales ». En dépit de cet échec annoncé, il maintient son objectif de diminuer les dépenses publiques, comme en témoigne l’annonce récente d’un relèvement des coupes budgétaires à 10 milliards d’euros en 2024.
Bruno Le Maire invoque un environnement géopolitique compliqué et une décroissance des recettes fiscales pour justifier les efforts d’austérité en place. Le rapport publié le 4 mars par Bercy annonce une baisse des recettes fiscales à hauteur de 2,3 milliards par rapport à janvier 2023, principalement due à la réduction de la TVA nette et à des transferts plus significatifs vers les collectivités territoriales et les organismes de Sécurité sociale.
Le Maire proclame que la baisse des dépenses de l’État constitue « une première étape » vers le rétablissement des comptes publics. Cependant, il prévient que ces réductions budgétaires devront à nouveau être trouvées dans le projet de loi de finances 2025, pour lequel il faudra identifier "au moins 12 milliards d’euros d’économies".
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