• 23 février 2025
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    Sous-marins : Le choix des Pays-Bas se tourne vers le groupe français Naval

    Un contrat majeur pour le Naval Group français

    C’est officiel ! Les Pays-Bas ont confirmé le vendredi 15 mars 2024 qu’ils ont sélectionné le Naval Group français pour la fabrication de leur nouvelle flotte de quatre sous-marins. Ce projet colossal est estimé à plusieurs milliards d’euros, plaçant le tandem Saab suédois et Damen néerlandais en compétition.

    Les atouts de l’offre du Naval Group

    La proposition de Naval Group a su convaincre par son réalisme, sa polyvalence et son équilibre. Cela est d’autant plus important que le secteur industriel néerlandais jouera un rôle majeur dans le plan d’attribution. Cette décision marque la fin d’un processus complexe qui a débuté en 2015, visant à remplacer les sous-marins de classe Walrus qui remontent au début des années 90.

    Des sous-marins ultramodernes pour la Marine néerlandaise

    Naval Group offrira à la Marine Royale néerlandaise des sous-marins de la famille Barracuda avec des capacités renouvelées et de pointe. Ce projet stratégique est bien accueilli par Naval Group, honoré d’avoir été retenu après une compétition rigoureuse. La projection de coût pour ce projet oscille entre 4 et 6 milliards d’euros selon le journal De Telegraaf, pour des achats supérieurs à 2,5 milliards.

    Une implication locale forte pour une autonomie stratégique

    Un facteur majeur du projet reste l’exigence d’autonomie stratégique. Dans ce cadre, le groupe français s’est engagé à impliquer fortement l’industrie locale dans la construction et l’entretien. Une fois finalisée, cette transaction mobilisera le secteur industriel néerlandais et renforcera l’armée néerlandaise ainsi que les capacités européennes au sein de l’OTAN. Aucune information n’a encore été révélée sur l’endroit de construction des futurs sous-marins.

    Clara Fischer

    Auteur : Clara Fischer

    Clara est diplômée en économie de l’Université de Munich avec une spécialisation en politiques publiques. Elle a travaillé comme analyste économique pour un think-tank avant de se tourner vers le journalisme. Ses articles se concentrent souvent sur l’intersection de l’économie et de l’éducation, examinant comment les politiques économiques influencent le système éducatif et vice versa.

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