Le lundi 4 mars 2024 a marqué le début d’une série de protestations des chauffeurs de taxi à Toulouse. Dans le mouvement, les chauffeurs ont choisi de bloquer l’accès principal à l’aéroport Toulouse-Blagnac et d’instituer un filtrage des voies secondaires. Cette perturbation majeure a fortement impacté l’activité de l’aéroport et les trajets prévus des passagers.
Au-delà de l’aéroport, quatre cortèges de taxis ont prévu de faire route vers d’autres endroits stratégiques de la ville, tels que Labège, Muret, Toulouse-Nord et L’Union. Ces cortèges prévoient de filtrer les péages, causant d’importantes perturbations du trafic. Les habitants de la ville ont été invités à s’attendre à des retards et des embouteillages.
Une délégation de chauffeurs de taxi toulousains a été reçue par le préfet d’Occitanie en fin de matinée. Malgré un retard attribué à leurs propres actions de protestation, la délégation est ressortie de la rencontre convaincue que leurs griefs avaient été écoutés attentivement.Toutefois, Stéphane Abeilhou, représentant de l’Union Nationale des Taxis 31, a exprimé sa déception face au manque d’engagements concrets de la part de l’administration.
Les taxis toulousains attendent avec impatience une rencontre interministérielle, qui pourrait être la clé pour lever les blocages en cours. Entre-temps, la situation reste tendue avec des manifestations en cours aux différents péages autour de Toulouse. La circulation à Toulouse-Blagnac et sur le périphérique intérieur entre Tarbes et Bordeaux reste particulièrement compliquée.
Les chauffeurs de taxi se plaignent d’être mal considérés, subissant notamment l’inflation des salaires sans augmentation correspondante de leurs tarifs. Ils dénoncent une situation qui met en danger leur activité, avec des chauffeurs qui ont déjà dû s’arrêter. Par conséquent, ils insistent pour être consultés sur leurs conditions de travail, notamment le transport partagé obligatoire, qui est toujours en négociation.
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