Les habitudes de travail ont radicalement changé ces dernières années, notamment avec l’avènement du télétravail. Selon une étude récente de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), près d’un cadre sur deux (45%) envisagerait de quitter son poste si le télétravail était supprimé. Cela montre à quel point cette pratique est devenue cruciale pour cette catégorie professionnelle.
La même étude souligne que cesser, voire réduire le télétravail serait inacceptable pour la majorité des cadres. On note qu’un pourcentage considérable de 69% serait insatisfait si la possibilité de télétravail était réduite (ce chiffre grimpe à 82% si elle était totalement supprimée).
Les résultats de l’enquête ont révélé que deux tiers des cadres interrogés télétravaillent au moins un jour par semaine, et un quart d’entre eux plus de deux jours par semaine. Cette tendance a considérablement augmenté ces dernières années, en particulier depuis l’émergence de la pandémie de Covid-19. En outre, un cadre sur deux (51%) estime que le télétravail est désormais un droit et non plus une option.
Si la flexibilité du lieu de travail est largement appréciée, les cadres notent aussi certains défis associés au télétravail. Il s’agit notamment d’une diminution de l’intégration des nouveaux embauchés (48%), d’une confusion entre vie privée et professionnelle (40%) et d’une crainte de manquer des communications importantes (39%). En dépit de ces difficultés, la plupart des cadres interrogés sont pour la pérennisation du télétravail, citant ses nombreux avantages.
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