Thierry Marx, président du syndicat patronal de l’Umih, a tiré la sonnette d’alarme ce lundi 1er avril concernant le manque critique de main-d’œuvre dans le secteur hôtelier et de la restauration. Il a souligné cet état de fait lors d’une interview matinale sur Franceinfo. L’industrie risque d’être tendue, surtout avec l’arrivée des Jeux Olympiques à Paris cet été, indique-t-il.
Interrogé sur l’étendue du besoin, Marx n’a pas pu donner de chiffre précis, cependant, il affirme qu’un manque de 200 000 postes est toujours ressenti dans toute la France, y compris Paris. Il souligne également que ces postes comprennent principalement des emplois saisonniers.
Marx insiste sur le fait que la sous-rémunération n’est pas le problème du manque de main-d’œuvre, car les salaires ont augmenté de 16% dans le secteur. Selon lui, plusieurs facteurs sont à l’origine de ces difficultés de recrutement, dont la diminution démographique, les problèmes de logement pour le personnel saisonnier et l’imposition abusive du travail en France.
Selon Marx, ce déficit de main-d’œuvre dépasse le domaine de la restauration et de l’hôtellerie et soulève un problème structurel plus vaste. Il déclare que de plus en plus de travailleurs préfèrent être payés en brut et être indépendants plutôt que de travailler pour une entreprise. Et tout cela, il l’attribue à un mécanisme de travail qui ne fonctionne plus.
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