Ce lundi, une première lecture à l’Assemblée nationale doit trancher la question d’une réforme potentielle du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Le projet, soutenu par le ministère de l’Économie et des Finances mais critiqué par la Banque de France, vise à modifier la structure et les directives de cette institution pour rendre l’acquisition de crédits immobiliers plus facile pour les ménages.
La production de nouveaux crédits à l’habitat a atteint son plus bas niveau en près d’une décennie, avec seulement 7,3 milliards d’euros accordés en février, d’après la Banque de France. Le coût des crédits immobiliers, qui a repris sa hausse au début de l’année, semble être l’une des causes principales de cette chute.
La proposition de loi, portée par le député Lionel Causse, souhaite ajouter deux membres supplémentaires au HCSF, actuellement composé de huit personnes, l’un représentant le Sénat et l’autre l’Assemblée. L’introduction de ces nouvelles voix au sein du Conseil pourrait améliorer la transparence de l’organisation et renforcer sa légitimité démocratique, selon le député des Landes.
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a exprimé son désaccord mi-mars sur la remise en question du HCSF ou de ses critères, soulignant que cette révision n’était pas le problème principal et que les banques n’utilisaient pas pleinement la flexibilité qui leur était accordée.
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