Ce jeudi 5 décembre 2024, la France se prépare à une mobilisation massive de la fonction publique, avec un impact particulier sur l’éducation nationale et les services périscolaires. Initiée par de nombreux syndicats, dont le SNUipp-FSU, le mouvement s’oppose notamment à la réforme « choc des savoirs », et réclame une amélioration des conditions de travail.
Les enseignants, soutenus par les animateurs périscolaires, entendent manifester leur désaccord face à plusieurs mesures controversées, incluant le gel des salaires et la baisse de l’indemnisation des congés maladie. Guislaine David, porte-parole du SNUipp, anticipe d’ores et déjà une mobilisation très suivie grâce à une montée en puissance de la colère des enseignants au cours des dernières semaines.
En parallèle, les agents de France Travail, structure succédant à Pôle emploi, rejoignent le mouvement. Confrontés à la suppression prévue de 500 postes équivalent temps plein, ils protestent également contre la sous-traitance croissante de leurs missions et revendiquent une augmentation salariale de 250 euros nets par mois, pour compenser une inflation galopante.
L’ampleur du mouvement, annoncée par divers canaux de communication tel l’espace numérique des écoles, laisse présager de fermetures complètes d’établissements et de services périscolaires. Cette grève vient en écho à des précédentes mobilisations massives liées à d’autres réformes, renforçant l’attente d’un large impact ce jeudi.
Avec de nombreux points de rassemblements disséminés à travers le pays, la journée de mobilisation pourrait bien s’annoncer comme l’une des plus importantes de ces dernières années, traduisant un malaise profond parmi les professionnels de l’éducation et du travail social public.
Donnez votre avis !