Une récente enquête met en lumière le rôle probable d’une association liée aux Frères musulmans dans l’orchestration des manifestations propalestiniennes à Sciences Po. Selon un rapport publié le 9 mai par Franc-Tireur et repris par i24News, l’association Students for Justice in Palestine (SJP) aurait eu une influence significative sur ces protestations.
Fondée dans les années 90 par l’activiste palestinien Hatem Bazian, figure connue pour sa proximité avec les Frères musulmans et ayant enseigné la loi islamique à l’Université de Berkeley en Californie, l’association a déjà fait l’objet d’accusations concernant un financement supposé du Hamas. En conséquence, elle a été dissoute par le Trésor américain.
Le rapport détaille l’implication de l’association dans les mouvements de contestation suscités au sein de Sciences Po. Il apparait qu’une section de l’association aurait été établie dans l’institution seulement quatre jours après une attaque menée par le Hamas en Israël, le 7 octobre. Sur le compte Instagram de la section française de l’association, aucune condamnation de l’attaque terroriste n’a été enregistrée, mais plutôt un message appelant au changement.
Le rapport divulgue également que le SJP dirige ses actions avec une coordination sophistiquée, soulignant notamment un « dress code » spécifique parmi ses membres. La journaliste Nora Bussigny, qui a rédigé l’article, a également remarqué l’existence de chaînes WhatsApp utilisées pour cibler certains cours jugés problématiques dispensés à Sciences Po.
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