Un air de choc persiste, suite à la démission soudaine du proviseur du Lycée Maurice-Ravel, une décision annoncée suite à des menaces de mort reçues en ligne. Les menaces ont suivi une altercation publique entre le proviseur et une étudiante à qui il avait demandé de retirer son voile, un évènement qui a provoqué la colère et l’indignation à la fois dans le monde politique et éducatif.
Un rassemblement de soutien est prévu le vendredi 29 mars devant le Lycée Maurice-Ravel, situé à Paris. Le proviseur, décrit comme "un excellent professionnel", était largement respecté parmi ses collègues et la classe éducative en général. Après avoir consacré 45 ans à l’Éducation nationale, il avait prévu de prendre sa retraite à la fin de l’année scolaire, mais les menaces ont précipité son départ.
L’homme très apprécié qui quitte prématurément, est décrit par ses collègues et supérieurs comme ayant "une grande qualité" et l’habileté de gérer des situations difficiles avec calme et expérience. Kamel Aït Bouali, proviseur Parisien et représentant du Sgen-CFDT à Paris, loue son habileté à gérer les difficultés et son amour inébranlable pour son métier, déclarant : "C’est fatigant, c’est épuisant. Mais on a fait le choix de ce métier pour défendre des valeurs."
La démission du proviseur a également ravivé les discussions sur les risques inhérents à leur métier. "Encore une victime du métier," commente une consœur du proviseur, soulignant les pressions constantes et la grande responsabilité qu’ils portent. En dépit de l’incident, la hiérarchie éducative a été saluée pour sa réactivité et son soutien au proviseur visé.
Donnez votre avis !