Les campus universitaires américains sont le théâtre d’un nombre croissant de manifestions en réaction au conflit entre Israël et le Hamas, avec un focus particulier sur la situation de la bande de Gaza. Des établissements influents à travers le pays, comme l’Université de Columbia de New-York, sont désormais le lieu d’actions de soutien importantes et régulières.
Avec la montée alarmante du nombre de victimes Palestiniennes à Gaza, des étudiants aux États-Unis ont érigé des campements sur leurs campus pour exiger des actions contre la guerre d’Israël. Un nouveau campement a récemment vu le jour sur le campus de l’Université George Washington. Les manifestations se multiplient également en Californie, où UCLA a été le théâtre d’une manifestation massive et des échauffourées entre manifestants et contre-manifestants.
Les troubles sur les campus ont souvent entraîné des interventions policières, qui ont parfois dégénéré en affrontements. Plusieurs universités ont dû fermer des salles de classe à cause des tensions. Les force de polices sont intervenues sur de nombreux campus, et il y a eu plus de 500 arrestations à ce jour.
C’est sur le campus de l’Université de Columbia que le mouvement a réellement pris son essor, suite à l’arrestation de plus de 100 personnes lors de l’évacuation d’un campement de manifestants par la police. Malgré ces arrestations, le mouvement de protestation n’a pas faibli mais s’est plutôt renforcé, incitant l’Université à opter pour des cours en ligne pour le reste du semestre.
La revendication principale des manifestants est que leurs établissements coupent les ponts financiers avec les entreprises ayant des liens avec Israël ou profitant de la guerre avec le Hamas. Cependant, cette demande se heurte à une grande résistance de la part des administrations universitaires qui ont à plusieurs reprises refusé de céder.
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