En dépit d’une intervention rapide de la police pour mettre fin aux récentes manifestations propalestiniennes devant Sciences Po Paris, diverses organisations encouragent à intensifier le mouvement de blocus de l’institution. Le soutien de l’Unef et de l’Union étudiante est notable à cet égard. L’administration, pour sa part, n’hésite désormais plus à solliciter les forces de l’ordre pour contrôler la situation.
Malgré certains signes de tranquillité revenus à Sciences Po, la présence constante de la police aux abords de l’établissement trahit une situation de tension persistante. L’échange houleux entre le candidat Les Républicains aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, et le député de La France insoumise, Louis Boyard, lors d’une visite surprise du premier à l’établissement en est un témoignage récent et frappant.
Un fait troublant se révèle cette semaine : l’implication d’une association liée aux Frères musulmans dans l’organisation des mouvements propalestiniens à Sciences Po. L’accusation porte notamment sur Student for Justice in Palestine, fondée par l’activiste palestinien Hatem Bazian, connu pour ses liens avec ledit mouvement islamiste. Il semblerait que cette organisation ait joué un rôle décisif dans les récents troubles à Sciences Po.
En ces temps troublés, seul l’accès aux élèves convoqués pour un examen est autorisé au sein de l’établissement. Tous espèrent un retour au calme durable mais certains s’inquiètent déjà de la prochaine rentrée. Comme l’explique un étudiant au JDD, la "convergence des luttes" menée par la frange islamiste des associations propalestiniennes risque de maintenir une pression constante sur Sciences Po Paris.
Donnez votre avis !