Vendredi dernier, les locaux de Sciences Po Paris ont été les théâtres d’une action militante en soutien à la Palestine. Occupée depuis la veille par des partisans de la cause, l’édifice a été évacué par les forces de l’ordre. Suite à cette intervention, 91 étudiants ont été retirés des locaux à la rue Saint-Guillaume, sans incident, aux alentours de 13h00.
La direction de Sciences Po Paris avait décidé de fermer les principaux bâtiments vendredi matin à cause de l’occupation. Malgré une proposition de compromis, celle-ci a été refusée par Le Comité Palestine qui a organisé une conférence de presse. Face à cette situation, le gouvernement français a assuré que la fermeté serait totale. "Pour certaines situations, le dialogue a pu résoudre le problème, pour d’autres, des réquisitions ont été faites par les présidents d’université et les forces de l’ordre ont immédiatement intervenu" a déclaré le porte parole de Matignon.
Les forces de l’ordre ont bloqué la rue dès le début de la matinée, une mesure jugée "disproportionnée et sécuritaire" par deux étudiantes du Comité Palestine. Elles regrettent également l’absence d’assistance médicale pour les sept étudiants qui avaient débuté une grève de la faim la veille.
Des étudiants à travers la France, et plus particulièrement ceux de Sciences Po, se sont mobilisés pour soutenir Gaza. Aux États-Unis, la mobilisation a aussi touché une quarantaine de campus universitaires, avec des interventions musclées de la police.
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