La semaine dernière, un mouvement de soutien aux habitants de Gaza a commencé à prendre de l’ampleur dans les universités du Royaume-Uni. Des étudiants se sont rassemblés sur la pelouse de la School of Oriental and African Studies de l’université de Londres, dressant des tentes, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des appels à un cessez-le-feu.
Ce mouvement dépasse largement les frontières de Londres. Dans tout le pays, des campements similaires ont été installés sur plusieurs campus universitaires. Selon une ancienne étudiante interrogée par l’Agence France-Presse, l’objectif est de mettre la pression sur l’administration universitaire pour qu’elle dénonce publiquement ses liens avec des entreprises qu’elle accuse de soutenir "l’économie de colonisation illégale d’Israël et le commerce des armes".
Alors que les manifestations aux États-Unis ont parfois dégénéré en violences, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a appelé à une réunion avec les dirigeants des universités pour discuter de la sécurité des étudiants juifs. Sunak a condamné "la montée inacceptable de l’antisémitisme" sur les campus.
Une étudiante de la School of Oriental and African Studies a déclaré à l’agence France-Presse qu’elle prévoyait de rester "aussi longtemps qu’il le faudra" pour que l’université adhère à leurs demandes. Sa détermination est telle que braver la pluie et l’inconfort du camping est mineur en comparaison des conditions de vie des Palestiniens à Gaza.
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