Attendant l’inévitable avec anticipation, les prospects militaires reçoivent un conseil empreint de pragmatisme du sergent Titouan : "Vomir se fait entre les buissons ou derrière les voitures, pas devant la porte." L’expérience a enseigné au sergent que le test d’endurance cardiorespiratoire de Luc Léger laisse souvent un souvenir indélébile aux aspirants soldats.
Un groupe de quarante candidats s’est présenté à la caserne Nansouty de Bordeaux pour subir les épreuves discernantes du centre de recrutement interarmées. Ce jour-là, aucun candidat n’a perdu le contenu de son estomac, mais nombre d’entre eux étaient épuisés et en détresse après le test.
Mattéo, malgré sa déception face à sa performance, a bien résisté à l’épreuve. Julie, en revanche, a été traînée par son anxiosité une expérience partagée par des candidats anxieux et timides à ce qui sera leur futur comme soldats.
En plus de mesurer la force et l’endurance, les tests évaluent l’état d’esprit des candidats. Le comportement pendant les tests, notamment lorsqu’un effort surhumain est nécessaire, peut compter considérablement si un candidat aspire à servir dans des unités de haute intensité.
Plus qu’une simple série de tests physiques, le processus de recrutement de l’armée comprend également des examens médicaux et psychologiques, ainsi que des évaluations de la personnalité et des capacités intellectuelles des candidats, ce qui permet d’assurer que chaque recrue est placée dans une unité qui convient à ses caractéristiques et à ses capacités.
Plus qu’un centre de recrutement, la caserne de Nansouty est un lieu de formation et d’information, où les responsables de l’armée passent deux jours et une nuit pour les futurs soldats pour leur parler des différentes facettes de la vie militaire.
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