Dimanche 1er décembre, sur la RN 320 près de Porté-Puymorens, une tragédie s’est déroulée lorsqu’un autocar en provenance d’Andorre et se dirigeant vers Barcelone a heurté une falaise. Le bilan est lourd : au moins trois personnes ont perdu la vie, tandis qu’une quarantaine ont été blessées, dont une dizaine dans un état grave.
Les premières investigations indiquent que les freins du véhicule auraient pu lâcher, conduisant le bus à percuter violemment la paroi rocheuse à l’approche d’un virage serré. Les conditions météorologiques étaient, par ailleurs, favorables selon les autorités, ce qui écarte l’hypothèse du verglas ou de la neige. Les passagers étaient principalement des Espagnols et des Colombiens, venus en Andorre pour des achats en vue des fêtes de fin d’année.
Face à l’ampleur de l’accident, près de 200 pompiers ont été mobilisés, épaulés par des équipes venue de Catalogne et d’Andorre. Cinq hélicoptères ont été déployés pour évacuer les blessés vers les centres hospitaliers de Toulouse, Perpignan, Foix et Puigcerda en Espagne. Une cellule psychologique a également été mise en place pour soutenir les victimes et leurs proches.
Le procureur de Perpignan a ouvert une enquête pour éclaircir les causes de l’accident. Des témoignages mentionnent des zigzags effectués par le bus avant la collision, soulevant des questions sur de possibles défaillances techniques. L’épave du véhicule est en cours d’analyse par les autorités afin de confirmer ou infirmer ces hypothèses.
François Durovray, ministre des Transports, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et suit de près l’évolution de la situation. Dans le village de Porté-Puymorens, la solidarité s’organise pour accueillir les compagnons de voyage non blessés, témoignant d’une communauté soudée face à l’adversité.
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