Mardi 17 décembre 2024, aux abords du lycée Rodin situé dans le 13e arrondissement de Paris, une violente rixe entre bandes rivales a tragiquement coûté la vie à un adolescent. Les faits se sont déroulés aux premières heures de la matinée, peu après 8 heures. Selon le parquet de Paris, la victime, un jeune garçon de 15 ans, a succombé à ses blessures malgré l’intervention rapide des services d’urgence, son décès étant prononcé à 9h15 à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
L’enquête, confiée à la Sûreté Territoriale de Paris, s’efforce de retracer les événements qui ont conduit à ce drame. Un couteau a été découvert sur les lieux de l’attaque, rue Corvisart, corroborant l’hypothèse d’une agression par arme blanche. Les forces de l’ordre ont sécurisé le secteur immédiatement après l’incident, mais les suspects impliqués sont actuellement en fuite.
Ce tragique incident n’est pas un cas isolé mais s’inscrit dans un contexte de recrudescence des affrontements entre jeunes dans la région parisienne. Depuis le mois de mai 2024, le 13e arrondissement de Paris a enregistré huit rixes similaires. Selon la Préfecture de police de Paris, ces violences ont augmenté de 10 % entre 2022 et 2023, accompagnées d’une hausse sensible du nombre de blessés et de l’usage d’armes.
Ce drame vient rappeler l’urgence d’une réponse concertée à ce phénomène de violence juvénile. Sophie Venetitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, a souligné la nécessité d’une politique interministérielle impliquant l’éducation, la sécurité, le logement, et les services de la jeunesse. Les Groupes Locaux de Traitement de la Délinquance, qui regroupent les autorités judiciaires et policières ainsi que des institutions éducatives et de protection de la jeunesse, sont en première ligne pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Enfin, une cellule d’accompagnement a été mise en place au sein du lycée Rodin pour offrir un soutien psychologique aux étudiants et au personnel éducatif affectés par ce tragique événement.
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