Mardi 2 avril, un événement déconcertant s’est produit devant le collège Arthur-Rimbaud, à Montpellier. Un groupe de jeunes hommes a brutalement attaqué une élève de 13 ans, qui a été transportée à l’hôpital. Elle se trouve désormais dans le coma, au DAR (Département d’anesthésie réanimation) du CHU de Montpellier. Sa mère nous relate le drame.
L’enseignant principal lui avait demandé de venir chercher sa fille à la sortie de l’école, avertissant de la présence d’un groupe de jeunes près de l’établissement. Malgré sa demande pour que l’école maintienne sa fille à l’intérieur jusqu’à son arrivée, la tragédie s’est déroulée.
Selon la mère, le groupe a attaqué sa fille à un arrêt de bus non loin de l’école. Sa fille a réussi à fuir avant de s’effondrer. C’est là que les pompiers l’ont prise en charge.
La mère de la jeune fille, Hassiba Radjoul, pense qu’elle a été victime de harcèlement. Elle évoque une convocation à un rassemblement faite via un hashtag sur les réseaux sociaux, et déclare n’avoir pas été informée des violences subies la semaine dernière par sa fille au collège.
Une cellule d’écoute a été instaurée, et la sécurité a été renforcée au collège. La rectrice d’Académie, Sophie Béjean, a visité le collège pour rencontrer la famille de la victime et condamner cet acte de violence. La ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, a exprimé son soutien à la famille.
La brigade « atteintes aux personnes » du service de police judiciaire local en charge de l’enquête a interpellé une mineure de 14 ans, élève du même collège. L’enquête se poursuit dans le but d’identifier les autres agresseurs, et de déterminer le déroulement précis des faits.
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