C’est une mésaventure peu commune pour un contrebassiste professionnel qui s’est vu infliger une amende de 150 euros dans le tramway parisien pour avoir transporté son instrument, dans le tram T3a. Ce dernier a été jugé ’dangereux’. Une décision qui a suscité l’indignation de l’artiste et la réaction de la ministre de la Culture.
Face à cette amende considérée comme injuste, le musicien a reçu le soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a écrit au PDG de la RATP. La médiatrice de la RATP a finalement décidé de rembourser l’amende, reconnaissant un manque de discernement de la part de l’agent de contrôle. Cette situation n’est malheureusement pas isolée, d’autres musiciens ayant rapporté des histoires similaires.
Ailleurs en France, la ville de Thionville en Moselle a été le théâtre d’une « avalanche » bien différente mais tout aussi déconcertante : un bug informatique a généré des milliers de contraventions de stationnement illégitimes, obligeant le maire à annuler toutes les amendes émises sur une période de six mois. Cette action a été possible grâce à la circonstance exceptionnelle du bug.
L’été dernier, un accord entre la SNCF, le ministère de la Culture et des Transports avait pourtant permis aux musiciens de transporter leurs instruments sans encombre. Pourtant, à la RATP, les règles varient selon le mode de transport et ne prennent pas spécifiquement en compte les instruments de musique. Face à ces règlements flous, les musiciens se retrouvent à jongler entre leurs instruments et une potentielle amende.
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