Vendredi dernier à Toulouse, une opération d’éviction a été menée dans le gymnase Saint-Sernin, où résidaient près de 116 jeunes migrants, selon les informations confirmées par la préfecture de Haute-Garonne. La justice avait ordonné leur expulsion deux jours plus tôt, ce qui mettait fin à une occupation d’une semaine suivant leur précédente expulsion d’un bâtiment administratif abandonné de l’Université Paul-Sabatier.
Après l’opération d’expulsion, six des migrants ont été placés en centre de rétention, tandis que les autres ont trouvé un abri temporaire dans une église. L’expulsion s’est déroulée « dans le calme et sans heurt », selon les représentants de l’État.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, s’est félicité de l’opération d’expulsion. Cependant, cette décision a provoqué la colère de plusieurs associations qui se sont rassemblées vendredi soir pour protester. "Le lieu est garanti pendant 48 heures, mais lundi ils sont à la rue", déplore Rémy Nassiri de Utopia 56 Toulouse. Selon eux, environ 29 000 logements sont inoccupés à Toulouse. La préfecture du Var a publié de son côté un arrêté pour empêcher l’arrivée de trafiquants de drogue connus des forces de l’ordre.
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