La disparition de Morgane Rivoal, 13 ans, n’a cessé de susciter l’inquiétude depuis le 25 novembre dernier. Habitant à Pabu, dans les Côtes-d’Armor, elle n’est jamais arrivée au collège Albert Camus de Grâces ce jour-là. Sa mère, Aurore Rivoal, multiplie les appels à l’aide, espérant que toute information, même la plus infime, puisse mener à la retrouver.
Face à cette disparition, un dispositif d’enquête conséquent a été déployé. Des dizaines de gendarmes, appuyés par des chiens pisteurs et des hélicoptères, parcourent la région pour retrouver tout indice menant à Morgane. Le procureur de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, souligne que malgré plus de 110 auditions, les enquêteurs n’écartent aucune hypothèse : fugue, mauvaise rencontre ou suicide potentiel.
Les investigations ont révélé des éléments préoccupants concernant l’état d’esprit de Morgane. Selon ses proches, et corroboré par ses enseignants, elle aurait été victime de harcèlement scolaire et montrait des signes de profond mal-être. Des scarifications auraient été constatées, et Morgane avait déjà évoqué des idées de ne pas se rendre en cours via une publication sur les réseaux sociaux avant sa disparition.
La relation de Morgane avec ses parents était tendue, en particulier autour de l’utilisation de son téléphone portable. Le week-end précédant sa disparition, une dispute a éclaté, au point que son père aurait brisé son téléphone et confisqué sa carte SIM. Un message d’adieu, retrouvé froissé dans sa corbeille, ajoutait à l’inquiétude des enquêteurs quant à son état d’esprit.
Aurore Rivoal, dans un vibrant message sur les réseaux sociaux, appelle quiconque ayant vu Morgane ou possédant des informations à contacter la gendarmerie. Chaque détail compte pour espérer un dénouement favorable à cette affaire qui reste, pour l’heure, un profond mystère.
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