Grave attaque au commissariat de Paris : Plusieurs policiers blessés par balle suite à une agression

Circonstances de l’évènement

Une attaque d’une rare gravité a eu lieu au commissariat du 13e arrondissement de Paris jeudi soir vers 22h30. Suite à l’arrestation d’un homme pour agression au cutter, ce dernier a réussi à se saisir de l’arme d’un des policiers présents et a ouvert le feu, blessant gravement deux fonctionnaires.

Déroulé des faits

Les forces de l’ordre ont été alertées à 22h suite à la violente agression d’une femme dans un bâtiment du 13e arrondissement. A leur arrivée sur les lieux, ils ont dû forcer une porte pour entrer et ont trouvé une importante quantité de sang. Ils ont immobilisé le suspect avec un taser et l’ont mené au poste de police.

Une fois au commissariat, le mis en cause a réussi lors d’un dépistage d’alcoolémie à s’emparer de l’arme de l’un des fonctionnaires et a tiré sur deux d’entre eux avant d’être neutralisé. Les policiers blessés sont alors pris en charge en urgence absolue.

Etat de santé des victimes

L’un des policiers, touché de manière gravissime, a été opéré pendant la nuit à l’hôpital Georges-Pompidou. Son état de santé semble, après des complications, se stabiliser mais reste préoccupant. Le second policier, gravement blessé à l’aine et à l’abdomen, est désormais hors de danger. Les proches ont pu lui rendre visite. Par ailleurs, il n’y a pour le moment aucune information quant à l’état de santé de la femme agressée initialement.

Enquêtes en cours

La justice a été saisie et trois enquêtes ont été ouvertes. Les deux premières, sous la responsabilité du 3e DPJ, concernent la "tentative de meurtre sur la femme" et la "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique". La dernière revient à l’IGPN et porte sur les "violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique".

Reste à présent à déterminer les circonstances exactes, ainsi que le profil du suspect, uniquement décrit comme "de type asiatique". Quant à ses liens avec la victime initiale et sa faculté à se saisir de l’arme d’un policier, ils restent pour le moment un mystère. Nos pensées accompagnent les victimes pendant cette épreuve difficile.