J’ai appris jeudi soir que le groupuscule se faisant appeler le GIEC, a revendiqué la responsabilité de l’incendie des véhicules de construction de NGE, situés à Dicosa, Saïx. Cet incident est survenu dans la nuit de mardi à mercredi sur le chantier de l’autoroute A69. Selon leur communiqué, ils ont désactivé ces équipements, qu’ils voient comme servant "une classe bourgeoise en roue libre".
Réagissant à cet incident, le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a exprimé sa révolte lors d’une réunion de sécurité à Albi, qualifiant les membres du groupuscule de "criminels". Malgré la réponse des autorités, les instigateurs des incendies ont déclaré qu’ils poursuivraient leur lutte contre le capitalisme et le "fascisme institutionnel et civil".
Dans leur déclaration, le GIEC nie avoir recours à toute forme de violence physique sur le site. Cependant, ils préviennent qu’ils intensifieront leurs actions en réponse à toute intervention, perquisition, ou ce qu’ils considèrent comme des initiatives fascistes. Ce ralentissement indésiré du développement de l’autoroute engendre une tension de plus en plus palpable entre les responsables du chantier et ceux qui s’y opposent.
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