La situation s’aggrave concernant la crise de l’eau en cours en Guadeloupe. Vendredi 22 mars, la préfecture de la Guadeloupe a déclaré qu’environ 130 000 consommateurs sont "directement privés d’eau" dans l’archipel à cause d’"actes de malveillance". Depuis mardi soir, douze des trente-deux communes de l’archipel subissent des "interruptions complètes ou partielles d’eau" suivant des "dégâts infligés au système de distribution d’eau potable", a précisé la même source.
La préfecture a indiqué que les réparations "prendront de 10 à 12 jours" dans le scénario le plus grave. "Quatre-vingt-douze palettes d’eau ont été livrées et distribuées à la demande des maires le même jour", a-t-elle ajouté. Depuis plusieurs jours, une grève des employés du SMGEAG, le service public d’eau et d’assainissement de la Guadeloupe, a accentué le problème de distribution d’eau potable, qui est déjà souvent critique.
La préfecture a signalé jeudi, que "le Centre Hospitalier Universitaire a également été touché, avec des conséquences potentiellement catastrophiques". De plus, certaines écoles et entreprises ont fermé leurs portes dans plusieurs communes le vendredi. En réponse aux dégâts, le SMGEAG a entamé des poursuites judiciaires contre les responsables, selon Guadeloupe La 1ere.
La présidente du Comité du tourisme des îles de Guadeloupe a exhorté vendredi "à une prise de conscience et à l’établissement d’un service minimum de fourniture d’eau de 5 à 6 heures par jour, aux moments les plus opportuns", évoquant "l’effet dévastateur" de cette situation sur la région.
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