14 novembre 2015. Un samedi après-midi ensoleillé se transforme en un cauchemar. À 15 h 04, le TGV s’engage à une vitesse effrénée de 265 km/h, bien au-delà des 176 km/h prévus, dans la courbe menant au viaduc du canal de la Marne au Rhin. Le train déraille en raison de la force centrifuge, l’arrière se disloquant et brisant le parapet en béton du pont au passage. Sous l’élan, la locomotive retombe 150 mètres plus bas dans le canal.
C’était presque un jour de fête ce samedi. Des amis, des enfants, des conjoints, tous totalisant 53 passagers, dont 7 s’entassaient dans la petite cabine de commande pour tester le trajet sur la nouvelle ligne de TGV Est devant être inaugurée un mois plus tard. Mais la fête a brutalement pris fin avec l’accident tragique.
La catastrophe a emporté 11 vies et laissé 21 blessés graves. L’huile du transformateur, dispersée lors de l’accident, a pris feu, ajoutant un bruit dantesque aux stridences des freins et du choc de l’accident. Le drame a plutôt révélé les erqreurs en amont, questionnant à la fois la préparation et la supervision du test.
Le procès de cette catastrophe ferroviaire s’est ouvert ce lundi au tribunal judiciaire de Paris. Il sera crucial de démêler les faits et de déterminer les responsabilités afin que justice soit faite pour les victimes et leurs familles. Le verdict pourrait bien jeter une lumière crue sur les protocoles et la gestion des tests de train à grande vitesse.
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