Depuis le 25 novembre 2024, la ville de Pabu, en Bretagne, était en émoi suite à la disparition de Morgane, une adolescente de 13 ans. Aujourd’hui, après 16 jours d’angoisse et de recherche, elle a été retrouvée saine et sauve à Coutances, en Normandie. Ce mardi 10 décembre, les gendarmes de la section de recherches de Rennes ont localisé la jeune fille dans un foyer pour jeunes travailleurs sous la protection d’un jeune homme de 21 ans, originaire de Rennes.
Les premiers éléments de l’enquête ont soulevé de nombreuses questions. Dans une note laissée à ses parents, Morgane avait écrit qu’elle partait de son plein gré, ce qui laissait supposer une fugue. Cependant, les enquêteurs n’excluent pas la possibilité d’un enlèvement orchestré par un tiers, d’autant que le jeune hébergeur a été placé en garde à vue pour enlèvement et séquestration sur mineur de moins de quinze ans. Ce dernier n’était pas fiché pour des infractions sexuelles, a précisé le procureur de Saint-Brieuc en réponse aux rumeurs initiales.
La nouvelle de la retrouvaille de Morgane a suscité un immense soulagement à Pabu et au-delà. Au bar-restaurant local, l’annonce a été accueillie par des gestes de joie et de soulagement. ’Nous sommes juste contents, c’est un soulagement’, a partagé Gisèle Thuau, co-gérante de l’établissement, exprimant l’émotion collective après plusieurs jours d’angoisse intense.
La disparition de Morgane a mobilisé d’importantes ressources et une large couverture médiatique. Les réseaux sociaux ont également joué un rôle clé en amplifiant les appels à témoins. Selon des sources proches de l’enquête, le témoignage crucial d’une femme en Charente-Maritime a permis aux autorités d’identifier le suspect et de localiser Morgane.
Alors que Morgane est actuellement examinée médicalement et entendue par les enquêteurs, la priorité reste de comprendre les circonstances exactes de sa disparition et l’éventuel consentement de l’adolescente dans cette affaire aux contours flous. Une conférence de presse est prévue pour apporter plus de précisions, a indiqué le procureur Nicolas Heitz.
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