Les noms de Jean-Louis Prianon, Frédéric Mortier, Alain Nicolas et Arnaud Blanc sont gravés dans la mémoire et le cœur du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Chaque mort au combat est une profonde blessure pour l’unité, mais en cinquante ans de service, seules quatre vies ont été perdues lors des opérations. Malgré l’implication dans les situations les plus dangereuses et critiques, le bilan humain reste exceptionnellement faible, attestant de la rigueur des stratégies de l’unité d’élite.
« Le GIGN n’est jamais le premier intervenant », explique un gendarme, une assertion qui n’a rien de négatif. Le groupe d’élite est effectivement toujours convoqué en renfort par des unités de police ou de gendarmerie locales. Ils évitent donc l’effet de surprise, leur permettant de réagir aux attaques avec efficacité et sécurité. Au fil des cinquante ans d’existence du GIGN, cette stratégie a été déterminante pour préserver la vie de ses membres.
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