La reconstitution de la disparition d’Emile, qui s’est déroulée jeudi 28 mars 2024 dans le hameau du Haut-Vernet où a eu lieu l’incident tragique, a suscité beaucoup d’attention. Notamment, certaines images publiées de cette journée cruciale dans l’enquête ont révélé certains détails qui ont piqué l’intérêt du public. 17 personnes ont été convoquées sur les lieux par les juges d’instruction, dans le but de démêler toute incohérence ou contradiction possible dans leur déposition. Le processus s’est étendu de 9 heures du matin à un peu plus de 18 heures.
Peu de temps après la reconstitution, Le Dauphiné Libéré a publié les premières images, révélant une présence inhabituellement élevée de gendarmes sur place. Le hameau était entièrement bouclé, avec des patrouilles autant sur le sol que dans les airs, ce dernier étant assuré par une équipe de télé pilotes de drones de la gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.
Comme l’a expliqué Jean-Alphonse Richard, journaliste spécialisé en police-justice, le silence était d’une importance capitale tout au long de la journée, ce qui explique en partie la sécurité renforcée. Les lieux ont été surveillés par des drones et le mouvement des personnes convoquées a été filmé en continu, donnant à cet hameau l’aspect d’un véritable théâtre clos, sous les yeux des forces de l’ordre.
Pour rappel, Emile, âgé de deux ans au moment de sa disparition, avait échappé à la vigilance de ses grands-parents maternels qui étaient en charge de garder l’enfant. Malgré les recherches intensives menées pendant plus de huit mois, le petit garçon reste toujours introuvable. Et malgré l’incertitude, la famille d’Emile garde espoir que la vérité sur ce qui s’est vraiment passé le jour fatidique sera enfin révélée.
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