Quelques heures après le tragique effondrement d’un immeuble rue Saint-Rome à Toulouse, les pompiers ont de nouveau été appelés en soirée le samedi 9 mars 2024. Cette fois-ci, l’intervention concernait un autre bâtiment situé au 1 rue des Puits Clos signalé comme présentant des fissures.
Les signes inquiétants ont été repérés par un riverain au 2ème étage du bâtiment de quatre étages. La découverte a été faite suite à l’apparition de fissures dans son appartement. Par conséquent, près de 50 personnes ont dû temporairement quitter leurs logements lorsque les secours sont arrivés sur les lieux.
Afin de lever tous doutes, des spécialistes en risque bâtimentaire sont intervenus en urgence. Le SDIS( Service départemental d’incendie et de secours) de la Haute-Garonne indique dans son compte-rendu que "aucune fissure récente pouvant impacter la structure de l’édifice n’a été découverte".
Le capitaine Stéphane Lévêque, officier au SDIS, confie : "L’effondrement de l’immeuble rue Saint-Rome a sans doute marqué les habitants du centre-ville. Les riverains du secteur vont désormais tous scruter leurs murs et nous appeler à la moindre fissure, mais il ne faut pas s’inquiéter outre mesure", rassure-t-il, afin d’éviter qu’une "psychose ne s’installe" dans l’hypercentre.
Le spécialiste conseille aux habitants : "Des fissures, il y en aura toujours dans les immeubles du Vieux Toulouse. Ce qu’il faut retenir, c’est que des fissures sur des plaques de plâtre et autres cloisons non-porteuses ne sont pas significatives par rapport à des fissures décelées sur du gros œuvre".
Heureusement, aucun risque majeur n’a été relevé. Les habitants ont pu regagner leurs logements en toute sérénité. La situation, qui a mobilisé de nombreux secours, semble donc être revenue à la normale.
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