Un incident horrifiant a eu lieu à l’hôpital de Challans, en Vendée. Un brancardier qui travaillait au sein de l’établissement est actuellement en soins intensifs après avoir été brutalisé par une personne samedi dernier, comme l’a confié à l’AFP le parquet des Sables-d’Olonne. Selon les déclarations de Gwenaëlle Cotto, procureure, l’homme a été violenté par "un seul individu qui était assisté par d’autres." L’agresseur a pris la fuite, et la police déploie ses efforts pour le localiser.
D’après Marc Noizet, président du Samu-Urgences de France (SUdF), le problème a commencé lorsqu’un groupe de personnes, qui accompagnaient deux patients au service des urgences, a commencé à manifester son mécontentement, fâchées par le temps d’attente ou l’impossibilité d’accompagner leurs proches. Le brancardier assaulté a subi de graves blessures suite à cet incident et est toujours en soins intensifs.
À la suite de cet événement choquant, le service des urgences de l’hôpital a dû fermer pendant plusieurs heures, d’après Marc Noizet. Frédéric Valletoux, le ministre délégué à la Santé, a également réagi à cette situation en dénonçant cet "acte odieux et lâche". "Un hôpital est un sanctuaire. Aucune violence envers le personnel soignant ne peut être tolérée", a-t-il dit, en exprimant son soutien au brancardier blessé. Marc Noizet a exprimé son mécontentement face au fait que les soignants puissent être victimes de violences. La situation est suivie de près.
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