Une révélation majeure secoue le monde de la cybersécurité aujourd’hui : le leader du groupe de hackers LockBit, reconnu comme le plus prolifique à l’échelle mondiale, a été identifié et des sanctions lui ont été imposées par le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Australie. Dmitri Khoroshev, ressortissant russe, est maintenant considéré comme l’un des principaux dirigeants de LockBit suite à une enquête internationale.
LockBit est notoire pour avoir extorqué plus d’un milliard de dollars auprès de milliers de victimes à travers le monde, selon les informations du gouvernement britannique. Les États-Unis ont également pris des mesures contre Khoroshev pour son rôle prépondérant dans le développement et la distribution de LockBit.
Les allégations selon lesquelles la Russie offre un sanctuaire aux cybercriminels sont persistantes. De tels groupes, dont LockBit, sont libres de mener des cyberattaques contre les États-Unis, leurs alliés et partenaires, selon un communiqué du département du Trésor.
LockBit a fait des infrastructures critiques et des conglomérats industriels majeurs ses principales cibles, exigeant des rançons allant de cinq à 70 millions d’euros. Les données récupérées de leurs systèmes ont montré que plus de 7 000 attaques ont été menées par LockBit entre juin 2022 et février 2024. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et la Chine ont été les pays les plus touchés.
Pour traquer les dirigeants clés de LockBit, le département d’État américain offre une récompense pouvant aller jusqu’à 10 millions de dollars. En 2023, LockBit avait notamment ciblé le système postal britannique, un hôpital canadien pour enfants, ainsi que les hôpitaux de Corbeil-Essonnes et Versailles en région parisienne.
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