Jeudi, pendant presque la demie journée, un important nombre d’utilisateurs américains ont vécu une rupture majeure de leur service mobile. Cet incident, qui a retardé les appels, SMS et services d’urgence dans plusieurs grandes villes, comme San Francisco et New York, a duré environ onze heures. Face à cet incident majeur, le FBI a lancé une enquête pour déterminer si cette panne de grande ampleur était l’œuvre d’une cyberattaque.
S’il y avait eu de nombreux signalements d’incidents partout aux States concernant différents fournisseurs télécoms, seul AT&T semble avoir été réellement affecté par la perturbation. AT&T, avec plus de 100 millions de clients mobiles, est l’un des trois leaders des télécoms aux États-Unis. Une panne concernant une telle partie de son réseau peut donc causer des bouleversements majeurs.
Pourtant, malgré les excuses publiques de l’entreprise et le rétablissement déclaré du service pour tous les clients affectés, l’origin de l’incident demeure incertaine. Tandis qu’aucune preuve concluante ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’une cyberattaque, le FBI poursuit son enquête pour déterminer si la panne est due à un piratage ou une panne technique.
Cet incident risque de laisser des traces et pourrait nuire à la réputation du géant des télécoms. Avec une année 2024 qui s’annonce riche en cybermenaces, il est crucial d’assurer une protection efficace contre les potentiels piratages.
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