Le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, offre une vision optimiste le lundi 11 mars, malgré les récents revers de son armée face aux forces russes. Selon lui, "la progression russe a été stoppée" et la situation est actuellement "nettement mieux" sur le front que ce qu’elle était ces trois derniers mois.
Zelensky assure par ailleurs que l’arrivée de troupes étrangères n’est pas nécessaire pour le moment, malgré les débats internationaux suscités suite aux déclarations du président français Emmanuel Macron le 26 février.
Le Président plaide également pour la coopération technique et l’entraînement avec les forces internationales. Il mentionne le besoin de "coproduction" de canons Caesar français ou de chars Leopard allemand. Il note aussi que plus de 1 000 kilomètres de lignes défensives sont actuellement en construction ou déjà établies dans le cadre de cette "tâche très complexe".
Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a réaffirmé son positionnement après sa visite aux États-Unis et sa rencontre avec Donald Trump. Il s’est fait l’écho des positions américaines, déclarant qu’il "ne donnerait pas un centime" à l’Ukraine si l’ex-président revenait à la Maison Blanche.
La position apparemment défaitiste exprimée par le pape François a provoqué une réponse sévère de la part de l’Ukraine. Le pays accuse le Saint-Siège de légitimer "le droit du plus fort" et appelle à davantage de soutien international.
Face à la situation en Ukraine, le président polonais Andrzej Duda a appelé les pays de l’OTAN à augmenter leurs budgets militaires de 2% à 3% du PIB pour contrer l’agression russe. Cette proposition représente un défi pour beaucoup de pays de l’OTAN, alors que la Pologne elle-même dépense déjà environ 4% de son PIB en défense.
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