Une vague d’attaques, qualifiées de "terroristes" par les autorités, a endeuillé la Russie. Des hommes armés ont pris d’assaut des églises orthodoxes et une synagogue dans le Caucase russe, tuant une dizaine de personnes, dont un prêtre et des membres des forces de l’ordre.
Le dimanche, ces attaques ont été perpétrées à Makhatchkala, la capitale du Daghestan, ainsi qu’à Derbent, ville côtière. Le Daghestan, majoritairement musulman, se situe aux confins de la Tchétchénie mais aussi de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. Face à cette violence, trois jours de deuil national ont été décrétés par les autorités locales, allant du lundi au mercredi.
A l’heure actuelle, les motivations et les identités des assaillants restent une énigme. Un semblant de coordination entre ces attaques est toutefois observé. Le Comité d’enquête russe a lancé une investigation sur ces actes de terrorisme. Déstabilisation de la société ou attaque religieuse, les objectifs de ces attaques ne sont encore que des suppositions.
Face à ces attaques, plusieurs voix se sont élevées, dénonçant une tentative de creuser un gouffre entre les différentes confessions religieuses en Russie. C’est le cas notamment du Patriarche Kirill, leader de l’Église orthodoxe russe et soutien de Vladimir Poutine, qui condamne un ennemi en quête de semer haine et discorde.
Deux églises orthodoxes, une synagogue et un poste de contrôle de la police ont été visés lors de ces attaques. En outre, des rapports indiquent qu’une autre synagogue a été incendiée. Un bilan provisoire fait état de neuf morts, six policiers tués et 16 personnes blessées 13 d’entre elles, des policiers. Un autre policier est mort de ses blessures. Des inconnus ont également attaqué un véhicule de police, blessant un officier.
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