Le lundi 13 mai, Rafah et Jabaliya ont été les théâtres d’affrontements féroces entre les forces israéliennes et le Hamas dans la région déchirée de la bande de Gaza qui subit les conséquences de plus de sept mois de guerre. Les habitants, principalement ceux de Rafah, quittent massivement leurs maisons par peur d’une offensive militaire à grande échelle.
Alors que les Israéliens marquent le Jour du Souvenir en hommage à leurs soldats et aux victimes d’attentats, les frappes aériennes et les opérations terrestres sur le sol de la bande de Gaza ne cessent d’intensifier leurs impacts. Pris entre le feu croisé, les civils sont contraints à l’exil malgré la menace constante de la famine, une crise alimentaire exacerbée par la guerre en cours qui menace près de 2,4 millions de citoyens. Des raids aériens et terrestres sont également signalés à Rafah et Jabaliya, le Nord et le Sud de la bande de Gaza, respectivement.
Les hélicoptères et l’artillerie israélienne ont pris Rafah pour cible, où Israël menace de lancer une vaste offensive terrestre visant à dissoudre les dernières lignes de défense du Hamas. Les habitants de Rafah ont donc dû abandonner leurs biens et démonter leurs tentes. Cependant, faute de moyens, certains habitants sont restés sur place, décrivant leur ville dorénavant abandonnée comme une "ville fantôme".
Avec l’offensive imminente, la situation humanitaire ne cesse de s’aggraver et la communauté internationale reste largement silencieuse face à cet affront. Les pertes humaines s’accumulent, et les civils sont pris au piège, sans avoir de moyen sûr où chercher refuge. Les témoins et les victimes des violences actuelles décrivent leur peur constante face aux bombardements et au bruit effrayant des avions de combat.
Des combats similaires entre les forces israéliennes et le Hamas ont également lieu à Jabaliya et Gaza-Ville, avec des ordres d’évacuation émis par les forces armées à destination des civils. Même les zones que l’Israël avait auparavant libérées voient le Hamas réapparaître et tenter de reconstituer ses capacités militaires. Même à Gaza-Ville, le quartier de Zeitoun est en proie aux combats et sous le feu de l’artillerie et de l’aviation israéliennes, d’après des témoins.
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